Géorgie

Maro a quitté la Géorgie en 2010 et a passé 10 ans en Grèce. Elle a maintenant 64 ans et vit avec son mari Givi dans le village de Sakobo (région de Kakheti). Ensemble, ils gèrent une petite ferme familiale qui comprend un élevage de bovins et plusieurs serres.

Les deux filles de Maro vivent à l'étranger. Maro est heureuse d'être de retour à la maison avec son mari. Ils ont l'intention de développer leur entreprise et de se lancer dans la culture des roses.

Rouslan a travaillé sur un chantier en Grèce. Il travaillait 15 jours par mois et n'était payé que 40 euros par jour pour un travail qui valait au moins 100 à 150 euros sur un marché du travail régulier.

Rouslan ne pouvait pas rester loin de sa famille trop longtemps. Il était fatigué de se sentir comme un étranger dans un pays étranger. Après un an et demi, il a décidé de rentrer chez lui avec l'aide de l'OIM.

Il est revenu en mars 2020, à l'époque de la COVID-19 et a dû s'isoler pendant 14 jours. Tous les jours, la police et l'infirmière se rendaient chez lui pour s'assurer que Rouslan ne violait pas les conditions de son isolement.

Elguja pensait qu'il serait facile de vivre et de travailler en Grèce, car elle est similaire à la Géorgie par sa culture et ses traditions. Il y a passé plus de deux ans, travaillant dans une usine de viande.

Mais sa mère et sa fille âgées avaient plus besoin de lui à la maison qu'elles n'avaient besoin de l'argent qu'il leur envoyait. Il a décidé de rentrer et, avec le soutien de l'OIM, a réussi à développer l'entreprise familiale et à se rapprocher de sa famille.

Ousuph a quitté l'Inde à la recherche d'une vie meilleure. En Géorgie, il a trouvé encore plus que ce qu'il cherchait. Il a créé sa propre entreprise, est tombé amoureux et est devenu père. Diriger sa propre entreprise n'était pas facile, mais Ousuph n'a pas abandonné ; après chaque échec, il a continué à essayer.

Bien qu'il ait dû fermer son restaurant à cause de la COVID-19, il nous dit que ce n'est que temporaire. Ousuph va bientôt reprendre son travail et pourra ainsi offrir à son enfant la vie qu'il n'a jamais eue lui-même.

Maro a quitté la Géorgie en 2010 et a passé 10 ans en Grèce. Elle a maintenant 64 ans et vit avec son mari Givi dans le village de Sakobo (région de Kakheti). Ensemble, ils gèrent une petite ferme familiale qui comprend un élevage de bovins et plusieurs serres.

Les deux filles de Maro vivent à l'étranger. Maro est heureuse d'être de retour à la maison avec son mari. Ils ont l'intention de développer leur entreprise et de se lancer dans la culture des roses.

Maia a quitté la Géorgie pour travailler en Grèce pendant deux ans, mais elle y est restée pendant seize ans. Elle a vu de loin ses deux enfants grandir, se marier et avoir leurs propres enfants.

Maintenant qu'elle est rentrée chez elle, Maia veut juste passer le plus de temps possible avec sa famille et leur donner tout son amour et ses soins.

Bela est rentrée en Géorgie de Belgique avec sa petite fille. Grâce à ses remarquables qualités relationnelles et avec le soutien de l'OIM, elle a rapidement trouvé un emploi dans un des hôtels de Tbilissi. En raison de COVID-19, qui a eu un impact considérable sur le tourisme et le secteur des services dans le monde entier, son emploi n'a pas duré longtemps.

Mais Bela ne pouvait pas abandonner - sa fille de trois ans avait besoin de tout le soutien que sa mère pouvait lui apporter. Actuellement, Bela travaille dans un entrepôt de l'un des plus grands hypermarchés de Géorgie.

Elle a également prévu de créer sa propre entreprise. L'inquiétude de Bela est, entre autres, que sa fille ne parle pas géorgien, ce qui lui rend difficile de se faire de nouveaux amis. Pour une mère célibataire qui travaille, avec peu de revenus, il est également difficile d'organiser une garderie pour sa fille en période de pandémie, lorsque les jardins d'enfants sont fermés et que les transports publics ne fonctionnent pas.

Soheil vit en Géorgie depuis trois ans déjà. Il a été invité par une société géorgienne en tant que consultant en affaires pour soutenir la société dans ses efforts pour établir des liens commerciaux avec l'Iran.

L'entreprise vendait des produits en verre importés d'Iran ; cependant, l'apparition de la COVID-19 et la fermeture des frontières qui a suivi ont presque suspendu les approvisionnements réguliers en provenance d'Iran, sauf pour les produits alimentaires.

En ces temps difficiles, Soheil a réussi à subvenir à ses besoins grâce à ses économies. Cependant, de nombreux Iraniens vivant en Géorgie se sont retrouvés sans emploi ni revenu.

Ahmed a quitté Gizeh, en Égypte, pour s'installer à Tbilissi il y a trois ans. Il n'aime pas se souvenir de son histoire personnelle. Il a rompu tout contact avec sa famille et veut tout oublier par rapport à sa patrie, l'Égypte. Ahmed est ici pour commencer une nouvelle vie.

Jusqu'à une date récente, Ahmed travaillait à son compte dans l'industrie du tourisme et comme guide personnel. Cependant, l'épidémie mondiale de COVID-19 a paralysé le monde et le tourisme a été le plus touché de tous les grands secteurs économiques, laissant de nombreuses personnes sans emploi. Ahmed se réjouit de la réouverture des frontières et de la reprise des vols internationaux. Il espère qu'il pourra faire face à la crise économique grâce aux économies qu'il a réalisées et au soutien financier de ses amis.

La pandémie de COVID-19 est avant tout une crise sanitaire. La menace reste le virus : ni les personnes, ni les migrants, ni les personnes bloquées ou déplacées. La pandémie ne connaît pas de frontières ; les personnes sont touchées indépendamment de leur nationalité, de leur appartenance ethnique, de leur religion ou de leur statut. Les restrictions de voyage et la fermeture des frontières ont eu un impact immédiat, laissant des milliers de migrants bloqués dans le monde entier, des ouvriers aux étudiants internationaux, qui ont besoin d'aide et se trouvent dans des situations souvent précaires.

Bakiza a quitté la Jordanie pour échapper aux menaces de son ex-mari et aider sa fille à surmonter le traumatisme causé par le fait d'avoir été victime d'une agression sexuelle dans son pays. La famille vit à Tbilissi depuis près d'un an. Bakiza et son mari Mahmood ont travaillé dans un salon de beauté à Tbilissi.

Malheureusement, ils ont perdu leur emploi à cause de COVID-19. Mais la famille a appris à voir les choses sous un angle positif : ils ont plus de temps pour planifier leur avenir, qu'ils vont passer en Géorgie.

Mashenka et Vedangi sont tous deux arrivés en Géorgie en janvier 2020 en tant qu'étudiants internationaux en médecine. Ils étudient à l'université ouverte de Tbilissi et, une fois diplômés, espèrent devenir chirurgiens. Tous deux aiment leurs professeurs, qu'ils trouvent sympathiques et toujours disponibles pour de l'aide ou des conseils.

Ils aiment suivre des stages pratiques hebdomadaires dans l'une des cliniques de Tbilissi, où les étudiants peuvent communiquer avec les patients et apprendre de l'expérience des médecins en exercice.

L'apparition de la pandémie COVID-19 a permis à la plupart des universités et des étudiants du monde entier de s'adapter au processus d'enseignement à distance. Cela a également été le cas pour Vedangi et Mashenka. Bien qu'ils semblent assez satisfaits de la qualité des cours en ligne, ils manquent encore les formations pratiques et espèrent pouvoir assister à nouveau aux cours physiquement bientôt.

Vipin, est un étudiant en médecine de Delhi, en Inde. Pour lui, la vie pendant COVID-19 s'est avérée plus difficile qu'il ne le pensait. Sa vie quotidienne dynamique a changé radicalement presque du jour au lendemain - plus de conférences animées, plus de fêtes et de voyages.

Bien que Vipin ait reçu le soutien de l'ambassade indienne et qu'il ait réussi à rester en sécurité et en bonne santé pendant COVID-19, il espère que la vie reprendra bientôt son cours normal.

Jambuli et sa femme ont déménagé aux Pays-Bas, pour échapper aux pressions et aux menaces de leur communauté qui ne pouvait pas accepter la décision du couple d'être ensemble. Après avoir passé un certain temps aux Pays-Bas, leur demande d'asile ayant été rejetée, la famille a dû retourner en Géorgie et a demandé et été sélectionnée pour recevoir l'aide au retour de l'OIM.

Avec un nouveau-né dans les bras, Jambuli était prêt à accepter n'importe quel emploi rémunéré. Lorsque son ami lui a proposé un emploi dans le bâtiment, Jambuli a accepté avec plaisir. Cependant, le travail a été annulé le lendemain en raison de la COVID-19.

Sans revenus et avec un accès limité aux services médicaux au moment de la pandémie, Jambuli a demandé une aide supplémentaire pour payer son loyer, qui lui a été accordée.

Vedangi et Mashenka sont tous deux arrivés en Géorgie en janvier 2020 en tant qu'étudiants internationaux en médecine. Ils étudient à l'université ouverte de Tbilissi et, une fois diplômés, espèrent devenir chirurgiens. Tous deux aiment leurs professeurs, qu'ils trouvent sympathiques et toujours disponibles pour de l'aide ou des conseils. Ils aiment suivre des stages pratiques hebdomadaires dans l'une des cliniques de Tbilissi, où les étudiants peuvent communiquer avec les patients et apprendre de l'expérience des médecins en exercice.

L'apparition de la pandémie COVID-19 a permis à la plupart des universités et des étudiants du monde entier de s'adapter au processus d'enseignement à distance. Cela a également été le cas pour Vedangi et Mashenka. Bien qu'ils semblent assez satisfaits de la qualité des cours en ligne, ils manquent encore les formations pratiques et espèrent pouvoir assister à nouveau aux cours physiquement bientôt.

Ziad a quitté Dubaï en 2016 et est venu étudier en Géorgie. Pendant son séjour en Géorgie, il a réussi à apprendre la langue et à se faire de nombreux amis, y compris avec les habitants du pays.

COVID-19 a eu un grand impact sur la vie quotidienne de Ziad. Il a décidé qu'après avoir terminé ses études en Géorgie, il envisagera de rentrer chez lui et de poursuivre sa carrière là-bas, avec sa famille à ses côtés.